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Le blog qui repondra à toutes vos questions sur la sexualité et les moeurs et tendances en 2022, que vous soyez en couple, ou solo! http://www.commentbientrompersonmariousafemme.fr

La sexualité en Islam

 

2 - Quelle différence y a-t-il entre la galanterie et la caresse ?

Il y a une grande différence entre eux, et le mari ne doit pas négliger la galanterie, si ce n'est qu'il doit la suivre par la caresse, tout en admirant et vantant la beauté de la femme, sa tendresse et son attirance.

Cette galanterie présente de nombreux atouts, même après la fin, aussi le mari ne doit pas dormir directement. Il faut en plus faire très attention au silence. De nombreux maris se plaignent de la froideur de leur épouse, mais en vérité la faute est la leur, en négligeant et ignorant la galanterie et la caresse. C'est la clé du consentement de la femme. Hélas, nombreux sont ceux qui se hâtent lors de la copulation sans comprendre que leur épouse a besoin d'un temps plus long avant d'être excitée comme lui.

Si les hommes savaient que la différence entre le mari injuste et égoïste au lit et le mari amoureux et agréable était juste ce temps de préparation qu'il consacre à son épouse avant l'acte sexuel, nombreux sont ceux qui changeraient leur comportement. Trop d'hommes ignorent que les femmes préfèrent une relation sexuelle plus longue et plus lente qu'une relation rapide et brusque. Mais à cause du désir aveugle de l'homme et de sa fougue à ce moment, il tombe dans cette erreur, usant de son épouse comme il le désir plutôt que de satisfaire son désir à elle et ses besoins.  II est préférable de se préparer à une relation dans laquelle il couvre son épouse d'amour et de tendresse, puis intensifie le degré d'excitation graduellement, pour qu'elle soit sensible à chaque caresse et qu'il profite de cela aussi.

Un proverbe dit : « Dans la précipitation se trouve le regret ». Cela s'applique parfaitement à la sexualité.

25 - Que doit faire le mari après avoir déflorer son épouse ?

Il doit continuer à caresser son épouse et l'étreindre avec douceur jusqu'à ce qu'elle se calme et qu'elle commence à être heureuse. Et s'il désire reprendre la pratique sexuelle, il doit être sûr qu'il n'y a plus de douleur et plus aucun saignement. Si tout va bien, il peut reprendre avec douceur ou reporter tout rapport charnel à deux ou trois jours après déchirure de l'hymen, surtout si le rapport s'est suivi de douleurs ou d'autres fatigues.

Ceci pour cette raison et jusqu'à ce que le sexe soit une jouissance pour les époux durant leurs premiers jours, sans que la femme n'éprouve d'appréhension à une relation amoureuse continue. Car il se peut que les organes sexuels n'aient pas atteint le stade adéquat ou l'excitation suffisante et naturelle. Le mari doit se défaire de tout égoïsme, il ne doit faire l'amour avec son épouse que quand il voit qu'elle le désire. De même, il ne doit pas s'impatienter ou stresser s'il ressent de son épouse une certaine froideur, c'est une chose normale car les organes génitaux ne sont pas encore habitués à cela.

 En période de menstrues de la femme, si l'homme ressent 
un désir sexuel trop grand, peuvent-ils faire l'amour ?

Oui, ils peuvent avoir des rapports sexuels mais sans pour autant qu'il n'y ait de pénétration vaginale du pénis. Pour cela, il faut d'abord que la femme serre bien son vêtement au niveau de ses hanches et de son sexe évidemment pour empêcher justement cette pénétration.

Il est donc permis au mari de jouir de sa femme durant ses menstrues de ce qu'il veut sinon son sexe. Le Prophète dit à ce sujet : «... Faites toute chose sinon l'acte sexuel ». [C’est une partie d'un hadîth d'Anas rapporté par Muslim, Abu Dâwûd et Abu Awâna.]

Aussi, ‘Aïsha  rapporte que :  « Le Prophète ordonnait à l'une de nous lorsqu'elle avait ses menstrues de mettre un Izâr, ensuite il avait des relations amoureuses avec son épouse ». [Rapporté par les deux Shaykh et Abu ‘Awâna dans leur Sahîh, ainsi qu'Abû Dâwûd (n°260 de son Sahîh).]  ...

De plus, le Prophète dit :  « Va par devant ou par derrière, et éloigne-toi du derrière (l'anus) et des menstrues ». [Rapporté par al-Nasâ'î dans «al-‘Ishra» (76/2), al-Tirmidhî (2/162), Ibn Abu Hâtim (39/1), al-labarânî (3/156/2) et al-Wâhidî (p.53) avec une chaîne de transmission fiable et authentifiée par al-Tirmidhî.]

Ainsi, de ce texte sacré, nous comprenons qu'il est permis de prendre la femme par devant, face à elle, dans quelque position que ce soit, debout, assis, couché... ou par derrière, c'est-à-dire derrière le dos de la femme, dans quelque position que ce soit, en pénétrant le pénis dans le vagin, et surtout pas dans l'anus, car cela est interdit.

Les relation sexuelle est permise tant que la femme n'a pas ses menstrues.

Il dit également :  « Celui qui prend (une femme qui a) ses menstrues ou une femme dans son derrière ou va chez un devin et croit en lui dans ce qu'il dit, aura certes mécru en ce qui a été révélé à Muhammad ». [Rapporté par les quatre auteurs des Sunan sauf al-Nasâ'î qui le rapporte dans « al-‘lshra » (78), al-Dârimî et Ahmad (2/408,476) dont les termes sont de lui, al-Dayâ' dans « al-Mukhtâra » (10/105/2) selon le hadîth d'Abû Hurayra, sa chaîne de transmission est authentique.]

Et Allah  dit dans le Coran :  { Et ils

34 - Que dire de la pénétration anale ?

... Un tel acte est totalement interdit en Islam, c'est la pratique sexuelle des animaux et des bêtes, non pas celui de ceux qui croient en un Dieu Unique et espèrent entrer au Paradis. Car Allah  dit:

{Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme vous le voulez.} [ Sourate 2 – Verset 223.]

D'autre part, le Prophète interdit de la plus sévère des manières une telle pratique en disant :  « Celui qui prend (une femme qui a) ses menstrues ou une femme dans son derrière ou va chez un devin et croit en lui dans ce qu'il dit, aura certes mécru en ce qui a été révélé à Muhammad »

Il est clair qu'aucune fécondation entre un spermatozoïde et un ovule ne peut s'opérer dans l'anus, ce qui signifie que cela n'entre pas dans le sens du verset, que l'anus n'est pas un champ de labour, mais bien le vagin. Ceci d'une part.


Ce texte est l'un des plus graves dans ce sujet. Le Prophète celui qui ne parle que par révélation divine, considère la copulation avec une femme, étant l'épouse du mari faisant cet acte, durant ses menstrues et la pénétration du pénis dans l'anus de la femme comme un acte de mécréance. Ainsi, celui qui désire renier la révélation descendue sur le Messager d'Allah n'aura qu'à copuler avec son épouse durant ses menstrues ou la prendre dans l'anus. Un Musulman sincère est bien sûr incapable de faire cela.

En outre, cette pratique était celle du peuple de Sodome, d'où son nom de sodomie. La sodomie a de nombreux dangers pour la personne dont les plus importants sont :

- C'est un grand péché apportant la malédiction d'Allah .

- C'est un acte bestial et pire encore, et très douloureux car aucun lubrifiant n'est sécrété par l'anus pour réduire les effets de frottement.

- Cela cause de nombreuses irritations pour l'anus et le pénis.

- L'anus est la partie du corps la plus impure.

- Les infections sont nombreuses à cause des différents microbes contenus dans les selles se trouvant dans l'anus.

- Il y a en plus de grands risques de cancer de l'anus et de Sida.

- Probablement le plus grave danger, cela mène à l'homosexualité et à la débauche la plus grande ...

Et la sodomie est absolument interdite car celui qui la pratique est maudit selon les Traditions.

Tous ceux qui autorisent une telle pratique ne doivent pas être suivis selon les hommes dignes.

t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis : « C'est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d'Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient } [ Sourate 2 – Verset 222.]

35 - Un mot sur l'homosexualité

Allah  nous a conté l'histoire du peuple de Lût et nous a parlé de leurs méfaits à plusieurs endroits dans le Coran :  { Et lorsque vint Notre ordre, Nous renversâmes (la cité) de fond en comble, et fîmes pleuvoir sur elle en masse, des pierres d'argile succédant les unes aux autres } [ Sourate 11 – Verset 82.]

Voilà donc le châtiment qu'Allah  leur réserva à cause de leurs péchés, et notamment celui de la sodomie à travers la relation homosexuelle.

{ Accomplissez-vous l'acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n'êtes que des gens transgresseurs.} 
[ Sourate 26 – Versets 165-166.]

(…) Jâbir Ibn ‘Abd Allah dit : Le Prophète a dit : « Ce que je crains le plus pour ma Communauté, c'est la pratique du peuple de Lût »[Sahih Ibn Mâjah, 2093]

Ces hadîth nous enseignent que la sodomie et l'homosexualité étaient la pratique du peuple de Lût mais que même les Musulmans commettront de tels méfaits. Et le Prophète dit vrai car, en effet, certains Musulmans sont tombés dans d'aussi graves péchés. Les Savants musulmans sont unanimes sur le fait que la pratique du peuple de Lût figure parmi les péchés capitaux.

Aussi, c'est pour cette raison que les Savants ont comparé cette pratique, qui est l'homosexualité, au fait qu'un homme prenne sa femme par derrière dans l'anus, aussi connu sous le nom de sodomie. Ces deux pratiques sont les mêmes car elles consistent à avoir des rapports sexuels par pénétration anale, c'est-à-dire par pénétration du sexe dans l'anus. Et quelle différence y a-t-il entre le postérieur d'un homme et celui d'une femme ? En plus de son interdiction dans la religion[ Voir la question précédente, n° 32] , pratiquer la sodomie sur son épouse est une porte menant à l'homosexualité, qu'Allah  nous en préserve ! (…)

Que doit faire là femme quand son mari lui ordonne la pénétration anale ?

Malheureusement, trop d'ignorants tombent dans de tels péchés à cause de leur manque de connaissance en matière de religion. Aussi rapporte-t-on qu'un sage disait :  « Sois savant ou étudiant ou écoute ou aime

Malheureusement, de nombreux maris ignorent l'interdiction de cet acte ou la négligent totalement en osant le pratiquer. Il arrive ainsi que certains d'entre eux ordonnent à leur femme de se retourner durant la pratique sexuelle pour pénétrer le pénis dans l'anus. Certains menacent même leur épouse de divorce si elle ne s'exécute pas.  La première chose qu'il est possible pour la femme de faire est d'enseigner à son mari l'interdiction de cette pratique, de l'informer des menaces terribles prononcées par le Prophète à ce sujet et des graves dangers de la sodomie pour la religion, la santé, la chasteté et la personnalité...

Si malgré cela, le mari lui ordonne une telle chose, elle ne doit pas lui obéir pour désobéir au Créateur, même si cela mène au pire ou au divorce. Elle doit se montrer patiente et endurante. Mais nul grief à elle s'il la force et qu'elle n'y consent pas.

 

37 - Un mot sur le lesbianisme

Savez- vous, chers lecteurs, que ce fléau atteint aujourd'hui non seulement les femmes parmi les mécréantes, mais également certaines femmes musulmanes !? Il ne fait aucun doute que cela figure parmi les grands péchés et que c'est une turpitude qui afflige la femme musulmane car cela corrompt sa nature, surtout si elle s'y habitue. De plus, cela la conduit à repousser et abhorrer tout rapport sexuel avec son mari. C'est pour cela que notre religion interdit vivement et catégoriquement toute pratique sexuelle entre femmes. C'est aussi pour cette raison que la Croyante ne doit pas montrer sa nudité à une autre femme, non seulement pour l'interdiction que cela représente mais aussi pour fermer toute porte aux tentations diaboliques.

L'Islam blâme la turpitude et considère la fornication comme l'un des péchés capitaux que peut commettre le Musulman ou la Musulmane. (…) Voici ce que dit notre Seigneur : { La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition. Le fornicateur n'épousera qu'une fornicatrice ou une associatrice. Et la fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un associateur ; et cela a été interdit aux croyants. } [Sourate 24 – Versets 2-3.] (…)

Mais que dire alors de la femme qui corrompt son âme et souille son corps en ayant des relations sexuelles avec une autre femme ? Imaginons le châtiment terrible qu'Allah  réserve à ces femmes. Qu'Allah préserve donc nos soeurs musulmanes d'une telle perversité et d'une telle turpitude !

  39 - Est-il permis à un homme de faire l'amour à sa femme en sorte que les proches ou les voisins entendent les bruits de leurs mouvements et de leurs émois ?

. Mais ne sois pas un cin

C'est un acte de mal dont il faut s'éloigner. Les Savants ont dit qu'il n'était pas permis à un homme de copuler avec son épouse alors que sa deuxième épouse les entend... Ainsi, si ce jugement est donné pour une co-épouse, que dire d'autres personnes parmi les proches qui n'ont guère le droit de savoir ce qui se passe entre un mari et son épouse ?

C'est pour cela que les juristes ont dit que si un homme a deux épouses et demande à l'une d'elles d'avoir des rapports sexuels pour que l'autre regarde et entende ce qui se passe entre eux, à elle de refuser cela. Elle ne figurera pas parmi les femmes désobéissantes car cela est vil, c'est un acte illicite...

quième et tu périras. Il s'agit de celui qui n'enseigne pas, ni ne s'instruit, ni n'écoute ni même aime celui qui fait cela... ».

40 - Que dit l'Islam au sujet des moyens de contraception ?

Un poète dit :  Il faut éviter tous les procédés ingénieux, les manipulations  et toutes les pratiques de la sorcellerie pour empêcher la conception.

Il faut savoir que la seule chose à ce sujet que nous enseigne notre Prophète dans sa Sunna est le coït interrompu. C'était une pratique à laquelle certains Compagnons  avaient recours sans que le Prophète  ne le leur interdise. Cette pratique consiste, lors de la copulation, à retirer le pénis du vagin juste avant l'éjaculation de sperme pour qu'elle se fasse à l'extérieur et non dans le vagin. Cela empêche le sperme de pénétrer dans le corps de la femme et donc toute fécondation.

D'après Ibn Jurayj qui se réfère à Atâ', Jâbir  dit :  « Nous pratiquions le coït interrompu du temps du Prophète ». [Rapporté par al-Bukhârî, livre du mariage ch. 97.]

Jâbir dit aussi :  « Nous interrompions le coït alors que le Coran était révélé ».

Et dans une autre version :  « Nous interrompions le coït du temps du Prophète et il ne nous (l')a point interdit ».[Rapporté par al-Bukhârî (9/250) et Muslim (4/160), et la deuxième version est de lui, al-Nasâ'î dans « al-clshra » (82/1), al-Tirmidhî (2/193) qui l'a authentifié et al-Baghawî dans « Hadîth ‘Alî Ibn al-Ja’d » (8/76/2).]

Ainsi, il nous apparaît clairement que les Compagnons  avaient recours à cette pratique du vivant du Prophète sans qu'il ne le leur interdise.

Cependant, abandonner le coït interrompu est préférable pour plusieurs raisons. Cela apporte une nuisance à la femme car son plaisir sexuel est diminué. [Cela a été mentionné par l'érudit dans « al-Fath ».]

Par contre, si elle est d'accord, nous pouvons dire que certains buts du mariage échapperont alors, dont la multiplication de la Communauté de notre Prophète  selon ses dires :  « Épousez [la femme] tendre et fertile, car je serai avec vous plus nombreux que les (autres) Communautés ». [C'est un hadîth authentique rapporté par Abu Dâwûd (1/320), al-Nasâ'î (2/71) selon Macqal Ibn Yasâr.]

En outre, le coït interrompu n'est pas un moyen catégorique pour empêcher l'enfantement. (…) Le coït interrompu consiste, comme nous l'avons vu, à avoir des rapports sexuels en pénétrant le pénis dans le sexe féminin puis en le retirant avant d'éjaculer le sperme dans le vagin. Il faut savoir que l'éjaculation intra-vaginale est une jouissance supplémentaire pour la femme et un grand plaisir. C'est pour cette raison que l'homme ne doit avoir recours au coït interrompu sans le consentement de son épouse car cela lui cause un grand tort sur le plan sexuel, vu que cette jouissance lui est ôtée, ce qui mène à l'embarras et au stress dans certains cas.

Aussi, la majorité des juristes parmi les quatre écoles et autres disent qu'il n'est pas permis au mari d'avoir recours au coït interrompu avec son épouse si ce n'est avec son consentement. (…)  C'est pour cette raison que le coït interrompu sans le consentement de l'épouse est réprouvé en Islam. C'est un point d'autant plus compréhensible quand l'on étudie la médecine. Ainsi, un jugement n'est rendu en Islam sans qu'il n'y ait de sens et de raison en cela. Ce qui veut dire que l'insatisfaction de la femme quant à une jouissance sexuelle totale lors de la copulation est cause de maladies psychologiques et corporelles, comme l'ont expliqué les spécialistes dans leurs livres. Ils disent que si l'homme a recours trop de fois au coït interrompu, cela conduit la femme également à détester son mari, à le fuir, voire même à vouloir le divorce. (…).

Nous avons vu qu'il est déconseillé donc d'avoir recours au coït interrompu.

Le Shaykh Nâsir al-Dîn al-Albânî     nous donne davantage de renseignements à ce sujet. Il dit dans son livre «Les Bienséances du Mariage », chapitre 19 :  « De toutes les façons, la réprobation pour moi est telle qu'il ne doit pas y avoir avec les deux raisons (citées en début du point 19) ou l'une d'elles, un autre but parmi ceux des mécréants dans l'interruption du coït, comme la peur de la pauvreté due au nombre des enfants, la responsabilité des dépenses pour eux et leur éducation.  Dans ce cas, la réprobation devient interdiction, car l'intention rejoint celle des mécréants qui tuaient leurs enfants par peur de l'indigence et de la pauvreté, comme cela est connu.

Contrairement au fait que la femme soit malade et que le médecin ne craigne que sa maladie ne s'accentue si elle est enceinte, il lui est permis donc de prendre temporairement ce qui l'empêchera d'être enceinte. Et si sa maladie est grave et que la mort est à craindre, seulement dans ce cas précis, il est permis, plutôt obligatoire de ligaturer les trompes, afin de préserver sa vie, et Allah  est meilleur Connaisseur ».

L'érudit al-Albânî    explique que le coït interrompu est déconseillé car il diminue le plaisir de la femme et ne respecte pas l'un des buts du mariage : l'enfantement. Il est interdit d'y avoir recours en sorte de fuir l'enfantement par peur de la pauvreté et toute autre raison matérielle, comme les mécréants. Car cela consiste à les imiter. Il termine sa parole en disant que les moyens de contraception ne sont à utilisés que si la femme craint pour sa santé après avis médical. Dans ce cas, elle devra avoir recours à un moyen de contraception temporaire jusqu'à guérison. Mais si elle craint la mort, il lui est permis, voire obligatoire, de recourir à un moyen de contraception catégorique tel la ligature des trompes afin de préserver sa santé et sa vie. Et un certain nombre d'autres savants ont émis une fatwa autorisant l'utilisation de pilules contraceptives, avec les conditions citées ci-dessus, pour autant que ces pilules ne nuisent pas à la santé de la femme.

41 - Peut-on parler de permission quant aux pratiques buccales durant la copulation ?

Quant à la jouissance de l'homme ou de la femme avec le sexe de l'autre, les Savants disent que cela est permis. Ils disent également, dont al-Nawawî  , que la femme peut masturber de sa main le sexe de son époux. Mais c'est elle qui doit pratiquer la masturbation. Et des Savants ont même dit qu'il est permis au mari de recourir à la pratique buccale au niveau du sexe de son épouse comme en l'embrassant car les sécrétions vaginales servant à lubrifier le sexe de la femme et permettre la pénétration n'est pas une impureté. Et si cela est dit pour l'homme vis-à-vis du sexe de son épouse, il en est de même pour l'épouse vis-à-vis du sexe de son mari.

Le Shaykh Muhammad Ibn Sâlih al-‘Uthaymîn  , qu'Allah lui accorde Sa Miséricorde, répondit à la question : « Quel jugement peut-on porter sur les sécrétions que connaissent certaines femmes, sont-elles impures ? ».

Il  dit :  « Ces choses sortant du sexe de la femme sans désir ne nécessitent pas le lavage rituel. Quant à ce qui sort du même endroit d'où vient l'enfant, les Savants ont divergé au sujet de son impureté. Certains Savants ont dit que les sécrétions vaginales de la femme sont impures et qu'il est nécessaire de s'en purifier de la même purification d'une impureté. D'autres Savants ont dit que les sécrétions vaginales de la femme sont pures mais annulent les ablutions quand elles proviennent. Et c'est là l'avis le plus juste. C'est aussi pour cette raison qu'on ne lave pas le pénis après les relations sexuelles de la manière d'une purification d'une impureté.

Quant à ce qui sort du conduit urinaire, cela est impur car cela prendra le même jugement que l'urine. Allah a donné à la femme deux conduits : un conduit d'où provient l'urine et un d'où sort l'enfant. Ainsi, les sécrétions provenant du conduit d'où vient l'enfant sont des sécrétions naturelles et constituent un liquide qu'Allah  a créé à cet endroit pour une sagesse... ».

Toute pratique relative à n'importe quel aspect de la vie n'est interdite que si l'interdiction religieuse en fait mention et existe. Car la base de toute chose est la permission tant que l'interdiction n'est pas présente. Ainsi, on ne pourra interdire à l'homme ou à la femme d'embrasser le sexe de sa ou son partenaire ou d'en jouir avec la bouche qu'à partir du moment où l'interdiction sera.

Toutefois, certains déconseillent ce genre de pratique. Quoi qu'il en soit, il serait sage de dire que si une telle pratique risque de mener à une interdiction religieuse, elle est à éviter car tout ce qui mène à l'illicite devient lui-même illicite. De plus, certains déconseillent ce genre de pratique, tandis que d'autres l'interdisent. Et Allah  est plus Savant.


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