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Le blog qui repondra à toutes vos questions sur la sexualité et les moeurs et tendances en 2022, que vous soyez en couple, ou solo! http://www.commentbientrompersonmariousafemme.fr

Le voyeurisme est il sanctionné ?

Le voyeurisme c’est quoi ?
Un voyeuriste retire une satisfaction sexuelle de l'observation d'autres personnes nues, en sous-vêtementsou en train de réaliser des actes sexuels, en bref, dans des situations habituellement réservées à la sphère privée.
Pour le voyeur, l'excitation ne peut être présente que si celui ou celle qu'il observe n'a pas conscience d'être vu. C'est donc l'intrusion dans l'intimité qui entraîne le plaisir du voyeur.
Le voyeurisme moderne
Le voyeurisme est un fantasme très répandu qui ne se limite pas seulement à la sexualité. Tout ce qui a un rapport avec le fait d’épier l’intimité d’autrui peut être défini comme du voyeurisme. C’est le cas par exemple de la télé-réalité, de la presse à scandale ou des sites Internet proposant de rentrer dans la vie de stars ou de parfaits inconnus. Tous ces médias rencontrent un engouement particulier d’un public de tous milieux et de toutes générations... La question que l’on peut se poser est alors la suivante : quand finit le fantasme, et quand commence la perversion ?
Voyeurisme et exhibitionnisme
Le voyeuriste tire son excitation du fait d’être surpris en train de voir. L’exhibitionniste, lui, est excité par le fait d’être vu. Sur le plan psychanalytique, on considère l'exhibitionnisme comme l'envers du voyeurisme, les deux pulsions étant complémentaires et relevant du même mécanisme : l'érotisation du "voir/être vu".
Et la loi dans tout ça ?
Le voyeurisme est sanctionné par la loi française. En effet, le Code Pénal punit "d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, de porter volontairement atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui".

Et lire les news people alors, curiosité ou voyeurisme ?

Exemple 

Robert L’Heureux, a été longuement interrogé par la police, et ne sachant trop quoi dire pour expliquer sa présence sur les lieux à cette heure tardive, admet être un voyeur.

Cet individu aperçu par une femme à quelques pas de sa fenêtre, filmait dans les résidences où il savait que se trouvaient des femmes a dû comparaître, lundi, au palais de justice de Québec.

L’homme en question, d’une quarantaine d’années, a été arrêté vers 4 h dans la nuit de lundi à la suite d’une plainte d’une femme de la haute-ville visant un rôdeur.

Selon la police, le suspect, qui trimbalait une caméra vidéo à l’intérieur de sa voiture, sillonnait les secteurs où il avait déjà repéré des femmes dans leur résidence pour en capter des images.

L’homme, Robert L’Heureux, a été interrogé, lundi, par les enquêteurs et une accusation d’intrusion de nuit a été déposée contre lui, rapporte l’Agence QMI + d’infos Canoë Infos Société

Autre source: «Un voyeur épinglé dans le quartier Montcalm» Le Soleil

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Trois mois avec sursis pour le voyeurisme de l’ancien policier
Le policier à la retraite qui avait observé avec un miroir une femme dans les vestiaires de la piscine  de Montceau a été condamné à trois mois de prison avec sursis hier à Chalon.

Un homme grand, plutôt imposant, en costume et une sacoche en bandoulière. La scène était inhabituelle hier après-midi au tribunal de Chalon, lors des comparutions immédiates. C’est un policier à la retraite depuis 2005 qui se tenait derrière la barre pour des faits commis dimanche à la piscine de Montceau.

Dans les vestiaires, cet homme de 59 ans avait glissé au ras du sol un petit miroir pour observer la femme qui se déshabillait dans la cabine voisine. Celle-ci avait aperçu l’objet entre ses pieds et avait saisi la main qu’elle voyait dépasser. Paniquée, elle avait crié et frappé à la porte. L’homme était resté silencieux, avant de rejoindre le bassin. La victime, âgée d’une quarantaine d’années, l’avait attendu, puis signalé les faits et la police municipale était intervenue.

« Je ne comprends pas, a tenté d’expliquer le prévenu, visiblement mal à l’aise. J’ai vu cette silhouette marcher jusqu’aux vestiaires. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai voulu voir ses formes… enfin… je ne sais pas ce que je voulais. J’ai voulu en voir plus. C’est idiot ». Le retraité a expliqué avoir compris la gravité de son acte devant la réaction de la victime. « J’ai pris conscience que j’avais fait une connerie, j’ai eu honte », a-t-il poursuivi.

Autre fait qui lui était reproché : l’usage de la photocopie couleur de sa carte de police, qu’il aurait dû rendre à son départ à la retraite et qu’il conservait encore à son domicile. « J’ai juste dit que j’étais un ancien policier, a-t-il précisé. Je n’ai pas montré ma carte. Ce sont les policiers qui l’ont trouvé dans mon sac. Je l’avais gardée car elle permet l’entrée gratuite à la piscine. Je voulais juste rassurer cette dame ». En garde à vue, devant ses anciens collègues, l’homme n’a pas pu reconnaître les faits. C’est devant le parquet qu’il les a admis, sans aller jusqu’à la préméditation.

« Mais pourquoi avoir choisi la cabine voisine de celle de la victime si d’autres étaient libres ? a demandé la substitut du procureur. Vous aviez bien prévu d’utiliser votre miroir ? » « Non, c’est à l’intérieur que j’y ai pensé », a assuré l’ancien policier, qui s’est servi de cet objet durant de longues années pour mettre ses lentilles de contact. Le conseil de la victime a insisté sur l’état de sa cliente, encore très perturbée et angoissée. Pour le parquet, confronté à la difficulté de qualifier les faits en terme pénal, c’est la violence morale qui a été retenue, « la connotation sexuelle » étant « évidente » malgré l’absence de contact physique. Trois mois de prison avec sursis ont été requis, avec mise à l’épreuve de 18 mois, obligation de soins et interdiction de se rendre à la piscine de Montceau. Pour la défense, la qualité d’ancien policier du prévenu n’était pas « une circonstance aggravante », comme l’avait estimé le parquet : « Il a eu une pulsion. Après 25 ans dans la police, il a honte et se sent très mal, c’est déjà une peine importante pour lui ».

Le tribunal a relaxé partiellement le prévenu pour l’usage de la carte de police, mais a suivi les réquisitions, faisant passer la mise à l’épreuve de 18 à 24 mois.

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