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Le blog qui repondra à toutes vos questions sur la sexualité et les moeurs et tendances en 2022, que vous soyez en couple, ou solo! http://www.commentbientrompersonmariousafemme.fr

Sexualité dans le judaïsme.

La sexualité (hébreu moderne : מיניות (miniout) ; classique : ביאה (bia) « accouplement » ; euphémiquement : תשמיש המיטה (tashmish hamita), « usage du lit ») est considéréedans le judaïsme comme l’un des besoins naturels fondamentaux, permettant la perpétuation de l’espèce1 et les bonnes relations conjugales2.

Elle est, comme l’ensemble des besoins naturels, réglementée afin d’être réalisée dans la sainteté. La Torah en codifie la pratique à l’aune des critères de pureté et d’impureté (en particulier menstruelle) et interdit nombre de pratiques sexuelles jugées incestueuses ou contre-nature. Elle fait aussi l’objet de longs développements dans la littérature rabbinique(et en particulier dans la tradition ésotérique), tant dans sa nature profonde que dans sa législation pratique, y compris au niveau social et vestimentaire.

Contraception

Dans le judaïsme traditionnel, la contraception n'est tolérée que dans certains cas et pour une durée définie. En effet, le contrôle des naissances va à l'encontre de deux fondements du judaïsme:

Cependant, le devoir de pirya verivya ne concernant pas la femme, la contraception féminine est généralement permise par la loi juive. Ce type de contraception, orale ou mécanique, déjà permise par les Amoraim  nécessite tout de même l'accord d'un rabbin compétent avant d'y avoir recours.

Homosexualité

L’homosexualité est interdite dans le judaïsme. La Torah a même écrit un terme spécial lorsqu’elle parle de l’homosexualité ; « abomination » (Lévitique, 18, 22 ; 20, 13). La Torah a interdit beaucoup de relations, entre autres celle avec l’animal, mais la seule appelée abomination est la relation unisexe (cepedant, le verset désigné comme interdisant l'homosexualité semble ne concerner que les hommes).

 Masturbation masculine

Le judaïsme a donné au fur et à mesure de son développement de l’importance à la masturbation masculine et plus spécialement à une perte vaine de semence. Déjà la Torah décrit dans la Genèse 38, 9-10 la mort de Onan, fils de Juda, causée par son refus de coucher avec sa femme Tamar (qui était l’ex femme de son frère mort) pour donner une descendance à son frère. La Torah explique que Onan gaspilla sa semence à terre, chose qui ne plut pas à Dieu qui le tua.

Le judaïsme voit dans la semence un potentiel de vie, donc un homme qui n’utilise pas sa semence à bon escient est en quelques sortes un assassin. Il tue un potentiel de vie.

Il faut élargir ce qui a été dit en rajoutant que le judaïsme veut que la semence serve à quelque chose : ou à enfanter, ou à maintenir des rapports entre un homme et sa femme. Ainsi, même si seulement un spermatozoïde sur des millions va développer un fœtus, même si la femme est enceinte et que le rapport sexuel n’emmènera à aucun nouvel être, même si la femme n’est plus en âge ou en état d’enfanter, etc., l’homme à le devoir de faire passer de sa semence à sa femme (de maintenir une fréquence en ce qui concerne leur rapport sexuels).

À l’époque du Talmud, certains ont dit que la masturbation masculine est une interdiction contenue dans l’interdiction de « tu ne feras pas d’adultère » ou « et vous vous garderez de toute mauvaise chose ». Certains ont même catalogué cette faute dans les mauvaises mœurs.

La Kabbale voit dans la masturbation masculine une faute impardonnable (bien que l’on explique cette chose comme étant une dissuasion de faire cette faute à l’homme, en plus que le principe du repentir est un fondement du judaïsme), et explique que de la semence que l’homme éjacule en vain engendre avec Lilith des anges maléfiques.

Afin d’éloigner l’homme de cette grave faute, l’homme devra éviter toute érection du pénis. Pour cela, aucun homme n’aura le droit de toucher ses organes génitaux si ce n’est à fin de miction, et ce dans les règles suivantes : un homme célibataire n’aura même pas le droit de toucher son pénis (à moins de l’attraper par le gland et non par le haut du pénis), de peur de le réchauffer (l’homme marié ayant la possibilité de satisfaction sexuelle), mais il lui sera permis de toucher son scrotum (Choulhan Aroukh 3, 14- 16 et Michna Beroura).

Même la pollution nocturne est considérée comme étant une faute ; les sages d’Israël enseignent que sa source est en fait les pensées sexuelles qu’a l’homme durant la journée, donc elle est le signe de mauvaises pensées, étant elles-mêmes de graves fautes.

Masturbation féminine

Le judaïsme est bien plus modéré en ce qui concerne la masturbation féminine, jusqu’à la permettre, bien que certains décisionnaires l’aient interdite.


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